Autres formats d’animation de l’ouverture des données
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Les diverses expérimentations qui ont pu être menées en matière d’ouverture des données montrent le besoin des acteurs territoriaux d’échanger, de collaborer et de mettre en place des dispositifs communs. L’animation de réseaux est un outil qui permet de définir des objectifs communs, favoriser le partage de savoirs et savoir-faire et développer des actions transversales. Dans le domaine de l’information géographique, les Infrastructure de Données Géographiques (IDG) ont ce rôle. Au niveau national, l’association Opendata France tient une veille, anime des groupes de travail et favorise la remontée des besoins et des attentes aux instances nationales (Etalab). La coopérative Datactivist anime un forum https://teamopendata.org/
Les concours open data ont pour objectif de constituer un cadre de lancement à des projets innovants : ils visent à favoriser leur développement et créer un terrain favorable à l’émergence de nouveaux services et d’applications d’utilisation des données. Le concours est sanctionné par la remise d’une somme d’argent pour le vainqueur.
C’est un procédé de présélection des candidats sur dossier. L’objectif est de travailler en amont pour créer des conditions favorables à de futurs appels d’offres restreints. L’appel est ouvert à tout le monde. Lorsqu’un appel concerne un marché spécifique, le service en charge des appels transmettra le cahier des charges et l'invitation à soumissionner aux candidats figurant sur la liste ou seulement à certains d'entre eux choisis selon des critères de présélection déterminés en fonction du marché concerné.
Un hackathon est un évènement se déroulant généralement sur deux jours, généralement un week-end, sans discontinuer : développeurs, analystes de données, spécialistes thématiques se réunissent et collaborent autour d’un projet qui comportent de la programmation informatique. Ils travaillent en groupe au développement de nouveaux programmes informatiques ou de nouvelles applications accessibles. À la fin du hackathon, il y a souvent un prix remis par un jury au projet le plus prometteur. Une somme d’argent ou un accompagnement peut être attribué au groupe gagnant pour inciter les vainqueurs à finir le développement de leur projet.
Un barcamp est un événement pendant lequel sont invités des personnes dont les compétences techniques sont diverses et qui viennent présenter soit un projet, soit une idée, soit demander de l’aide. Le principe du barcamp est de proposer à toute personne présente de participer, de se présenter, de proposer des projets. Tous les participants sont invités à partager l’expérience acquise pendant et après l’évènement en communiquant via des dispositifs et outils collaboratifs (wikis, forums et blogs).
La force du barcamp réside dans la diversité des individus qui peuvent y prendre part et dans la création d’un programme d’échanges et d’actions en fonction des envies et des motivations des participants.
Le crowdsourcing est une pratique de production collective sur une thématique, un sujet ou un savoir. L’exemple le plus connu est celui de wikipédia : l’encyclopédie est rédigée par tout le monde, des règles de référence et d’écriture sont établies pour aider et encadrer les contributions. D’autres dispositifs s’appuient sur les méthodes collaboratives, notamment dans la culture ou les sciences naturelles : transcription de documents, repérage de photographies, identification de plantes... L’appel à contribution peut être permanent ou ponctuel sur un projet.
Exemple de Regards Citoyens et des appels à contribution sur la consultation Egalité Femmes/Hommes ou sur la numérisation des déclarations
Une action ponctuelle de contribution permet de faire appel à des experts ou à la population sur un sujet donné afin d’évaluer les impacts ou les conséquences d’un changement dans la société suite à un décision politique. Mais il peut aussi s’agir d’un appel à contribution pour faire entendre les voix de minorités qui ne peuvent s’exprimer en temps normal.
Une OpérationLlibre découle d’une démarche entreprise par des organisations travaillant autour d’outils, de licences, de contenus et de données libres. L’objet de l’Opération Libre est de démontrer les opportunités de la libre diffusion des outils et informations des communes. Une Opération Libre dure 48 heures (soit le temps d’un week-end). Les participants collectent et publient les informations détenues par une commune. Cette démarche fait appel aux habitants, aux contributeurs (par exemples des wikipédiens, des historiens, des archivistes, des cartographes, des photographes, etc.) et aux associations.
Une cartopartie est un évènement qui regroupe aussi bien des néophytes n’ayant participé à aucun évènement de ce genre, que des amateurs et des professionnels de la cartographie. Une cartopartie se déroule en général le temps d’un week-end et les participants se retrouvent dans un lieu commun pour travailler, qu’il s’agisse d’un café, d’un espace de travail partagé ou d’une bibliothèque. Des équipes sont organisées pour quadriller le secteur à cartographier. Ensuite, tous les participants se retrouvent donc dans le lieu commun pour informatiser les données récoltées afin de les traiter pour au final les publiées.
L’atelier de manipulation des données vise à enseigner aux personnes qui auront en charge le renseignement des données dans des bases de données. Cela s’appelle le Langage de Manipulation des Données. La connaissance de ce langage permet l’insertion, la suppression et la mise à jour des données contenues dans un fichier.