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Exemple d'une convention liant un Animateur de territoire avec une collectivité dans le cadre d'un accompagnement OpenDataLocal.
Source : OpenDataFrance - Licence : CC-BY-SA
Version : v2.0, date : juillet 2022
Crédits : GIP Ternum BFC, avril. 2017
La loi Pour une République Numérique instaure l'obligation d’ouvrir les données publiques pour les communes et EPCI de plus de 3500 habitants et 50 agents. Le programme OpenDataLocale est piloté à l’échelon national par l’association Opendata France.
[Nom de la collectivité] est l’un des territoires retenu comme Animateur Territorial des Données (ATD). L’ATD ne reçoit pas de financement mais un soutien (animation, ressources documentaires, méthodologie) de la part de Opendata France afin d'accompagner les Expérimentateurs Territoriaux des Données de son territoire (ETD).
Les objectifs de OpenDataLocale sont :
Définir un Socle Commun des Données Locales qui formera un premier catalogue de jeux de données publiables par les collectivités, en complément du Service Public de la Donnée que propose déjà Etalab,
Créer les ressources pédagogiques qui permettent la sensibilisation, l’accompagnement et la formation à la démarche d’ouverture des données publiques,
Structurer une démarche homogène au niveau national tout en s’appuyant sur un réseau local qui permettra à la fois de tester en grandeur réelle les dispositifs proposés dans l’expérimentation, de capitaliser sur les bonnes pratiques, mais aussi d'accompagner les collectivités territoriales de petite taille.
En décidant de rejoindre OpenDataLocale vous devenez Expérimentateur Territorial de la Donnée (ETD) dans le but de :
Publier en 2017 un ou plusieurs jeux de données du Socle Commun de Données Locales et participer aux groupes de travail organisés par Opendata France,
Tester les dispositifs d’accompagnement produits dans le cadre du programme afin de favoriser la démarche d’ouverture des données dans votre collectivité et/ou auprès de vos partenaires locaux (autres collectivités, associations citoyennes, entreprises, universités…)
Bénéficier de la publication des données de marchés publics issus du profil d’acheteur de Territoires Numériques BFC,
Bénéficier de supports pour structurer vos actions de publication des données, de sensibilisation et formation de vos acteurs (agents, élus…),
[Bénéficier des fonctionnalités de publication du portail OpenData] (le cas échéant, si mutualisation possible)
Participer à chaque fois que possible aux rencontres ou conférences téléphoniques que nous organiserons (environ 1 fois par mois) pour suivre le programme OpenDataLocale,
Partager vos retours d’expériences et travaux de publication avec les autres ETD. Un espace documentaire est mis à disposition.
Notre équipe projet est heureuse de vous accueillir dans ce programme et nous restons à votre disposition pour avancer conjointement sur nos démarches d’ouverture des données.
[NOM ETD] Titre et Signature
[NOM ATD] Titre et Signature
OpenDataLocale (ODL) est un programme d’accompagnement des collectivités locales à l’ouverture des données publiques, coordonné par OpenDataFrance. Il s'appuie sur des acteurs territoriaux.
Source : OpenDataFrance - Licence : CC-BY-SA
Version : v2.0, date : juillet 2022
Après la préfiguration des dispositifs de soutien et leur expérimentation durant la période 2017-2018 (saison 1), celle du déploiement pour la période 2019-2020 (saison 2), OpenDataFrance lance la phase de généralisation (saison 3) à partir de 2021.
L’objectif est d’atteindre 2000 collectivités territoriales ouvertes à l’horizon 2022. En particulier, elle s'adressera aux collectivités de taille intermédiaire (10 000 > 80 000 habitants)
Le programme OpenDataLocale s’appuie sur l’engagement d'acteurs publics territoriaux de rang supérieur (intercommunal, départemental ou régional) pour accompagner sur l’ensemble du territoire français les petites et moyennes collectivités dans leur démarche d’ouverture des données.
Ces structures de soutien sont appelées Animateurs Territoriaux des Données (ATD). Un Appel à Candidature a permis d'identifier les Animateurs engagés dans la saison 3.
Leur intervention consiste à :
formaliser une offre d’accompagnement des collectivités de rang administratif inférieur dans leur périmètre de compétence,
mettre en place les ressources nécessaires pour accompagner ces petites et moyennes collectivités (moyens humains et techniques),
participer à la mutualisation et à la valorisation des démarches engagées dans leurs territoires respectifs.
Le réseau des ATD bénéficie d’une visibilité nationale forte et d’un appui méthodologique par OpenDataFrance. L’Observatoire open data des territoires (la carte interactive) sert d'outil de mesure. Les données collectées permettent de suivre le déploiement, l’amplification et l’impact des dispositifs d’accompagnement de proximité.Ce programme est soutenu par la Direction Interministérielle au Numérique (DINUM) et par l’Agence Nationale de la Cohésion des Territoires (ANCT) dans le cadre du Plan de Relance.
Source : OpenDataFrance - Licence : CC-BY-SA
Version : v2.0, date : juillet 2022
Une animation territoriale open data consiste à un programme d’accompagnement des collectivités de petites tailles pour ouvrir leurs données. Elle est portée par un acteur expérimenté et outillé de niveau inter-communal (EPCI, département, région, structure de mutualisation informatique, association) capable de mettre en œuvre des moyens opérationnels et réguliers de soutien : sensibilisation, formation, mutualisation d'outils, aide méthodologique à la production de données de qualité...
Pour aider à structurer cette démarche, Opendata France propose un dispositif d'appui national, OpenDataLocale, qui permet d'accompagner ces collectivités animatrices dans l'ingénierie de leur démarche de partage d'expériences, production de ressources communes, développement des compétences.
Le dispositif Opendatalocale est ouvert à toutes les collectivités souhaitant devenir Animateur Territorial des Données (ATD).
Un questionnaire de positionnement sur la culture des données à destination des agents de la fonction publique afin de proposer des actions de sensibilisation et de formation adaptées.
Source : OpenDataFrance - Licence : CC-BY-SA
Version : v2.0, date : juillet 2022
Lien vers le sondage en ligne : http://bit.ly/dataposition
Source : OpenDataFrance - Licence : CC-BY-SA
Version : v2.0, date : juin 2022
Les diverses expérimentations qui ont pu être menées en matière d’ouverture des données montrent le besoin des acteurs territoriaux d’échanger, de collaborer et de mettre en place des dispositifs communs.
L’animation de réseaux est l'un des outils qui permet de définir des objectifs communs, de favoriser le partage de savoirs et savoir-faire et de développer des actions communes. Dans le domaine de l’information géographique, les Infrastructure de Données Géographiques (IDG) jouent ce rôle. Au niveau national, l’association OpenDataFrance réalise une veille, anime des groupes de travail et favorise la remontée des besoins et des attentes aux instances nationales (Etalab). La coopérative Datactivist anime également un forum https://teamopendata.org/
Les concours open data ont pour objectif de constituer un cadre de lancement à des projets innovants : ils visent à favoriser leur développement et créer un terrain favorable à l’émergence de nouveaux services et d’applications d’utilisation des données. Le concours est sanctionné par la remise d’une somme d’argent pour le vainqueur.
C’est un procédé de pré-sélection de candidats sur dossier. L’objectif est de travailler en amont pour créer des conditions favorables à de futurs appels d’offres restreints. L’appel est ouvert à tout le monde. Lorsqu’un appel concerne un marché spécifique, le service en charge des appels transmettra le cahier des charges et l'invitation à soumissionner aux candidats figurant sur la liste ou seulement à certains d'entre eux choisis selon des critères de présélection déterminés en fonction du marché concerné.
Un hackathon est un évènement se déroulant sur un temps court, généralement un week-end, en continu : développeurs, analystes de données, spécialistes thématiques se réunissent et collaborent autour d’un projet qui a pour objectif le développement de nouveaux programmes informatiques ou de nouvelles applications accessibles. À la fin du hackathon, il y a souvent un prix remis par un jury au projet le plus prometteur. Cela peut être une somme d’argent ou un accompagnement pour inciter les vainqueurs à finir le développement de leur projet.
Un barcamp est un événement pendant lequel des personnes aux compétences variées sont invitées à présenter soit un projet, soit une idée, soit à demander de l’aide sur l'une de leurs actions.
Le principe du barcamp est de proposer à chaque participant de se présenter et de proposer librement des projets. C'est une modalité ouverte et collaborative incitant à partager l’expérience acquise pendant et après l’évènement en communiquant via des dispositifs et outils collaboratifs (wikis, forums et blogs).
La force du barcamp réside dans la diversité des individus qui peuvent y prendre part et dans la création d’un programme d’échanges et d’actions en fonction des envies et des motivations des participants.
Le crowdsourcing est une pratique de production collective sur une thématique, un sujet ou un savoir. L’exemple le plus connu est celui de wikipédia : l’encyclopédie est rédigée par tout le monde, des règles de référence et d’écriture sont établies pour aider et encadrer les contributions. D’autres dispositifs s’appuient sur les méthodes collaboratives, notamment dans la culture ou les sciences naturelles : transcription de documents, repérage de photographies, identification de plantes... L’appel à contribution peut être permanent ou ponctuel sur un projet. OpenStreetMap est également un bel exemple de co-production en matière de données.
Une Opération Libre découle d’une démarche entreprise par des organisations travaillant autour d’outils, de licences, de contenus et de données libres. L’objet de l’Opération Libre est de démontrer les opportunités de la libre diffusion des outils et informations des communes. Une Opération Libre dure 48 heures (soit le temps d’un week-end). Les participants collectent et publient les informations détenues par une commune. Cette démarche fait appel aux habitants, aux contributeurs (par exemples des wikipédiens, des historiens, des archivistes, des cartographes, des photographes, etc.) et aux associations.
Une cartopartie est un évènement qui regroupe aussi bien des néophytes que des amateurs ou professionnels de la cartographie. Une cartopartie se déroule en général le temps d’un week-end et les participants se retrouvent dans un lieu commun pour travailler, qu’il s’agisse d’un café, d’un espace de travail partagé ou d’une bibliothèque. Des équipes sont organisées pour quadriller le secteur à cartographier. Ensuite, tous les participants se retrouvent donc dans le lieu commun pour informatiser les données récoltées afin de les traiter pour au final les publiées.
L’atelier de manipulation des données vise à enseigner aux personnes, qui en auront en charge, le renseignement des données dans des bases de données. Cela s’appelle le Langage de Manipulation des Données. La connaissance de ce langage permet l’insertion, la suppression et la mise à jour des données contenues dans un fichier.
Source : OpenDataFrance - Licence : CC-BY-SA
Version : v2.0, date : juin 2022
Crédits : FING : Infolab 1, 2, 3 DATA
Pour de nombreux acteurs, le hackathon représente un format d’expérimentation clé. De fait, il produit une effervescence et des résultats tangibles en un temps record. Il connaît d’ailleurs un gros succès : des entreprises, des communautés, des territoires, des acteurs publics, des collectifs citoyens, s’en saisissent pour un oui ou pour un non. Les plus gros y ont recours : Axa, Orange, Pernod Ricard, la SNCF, la RATP, Vinci, le ministère de l’Environnement, de l’Énergie et de la mer, celui de la Ville, de la Jeunesse et du sport, etc. Même le très sérieux Figaro en fait des gorges chaudes et clame que le hackathon “réinvente l’innovation en entreprise”. Il est vrai qu’il a de quoi séduire : il crée de la rencontre spontanée, de la convivialité et de l’émulation.
Malgré son succès, des critiques s’élèvent contre le hackathon, parfois détourné pour des raisons de communication de son but premier. Le hackathon, "c'est un truc vendu par des consultants à de vieilles organisations, animé par des idéologues pour faire bosser des esclaves..." — @nodesign ou "un écosystème où les développeurs sont toujours considérés comme des unités de production, et non pas comme les designeurs de solutions à haute valeur ajoutée ..."-- Valentin Squirelo
Un autre type de critique tient à la temporalité de l’exercice : certains parlent d’événement “en cloche” dont la valeur retombe très rapidement. De fait, un très grand nombre de projets meurent le lendemain du hackathon (la quasi totalité ?).
Pour être réussi, un hackathon ne doit pas être pensé comme un événement ponctuel, mais bien comme une étape dans une démarche projet plus large. On peut par exemple imaginer un hackathon comme point de départ ou comme point d’orgue d’une démarche d’ouverture des données. Dans le premier cas, illustré par exemple par l’évènement OpenDAMIR organisé par l’Assurance Maladie en 2014, le hackathon permet de préparer l’ouverture d’un important jeu de données (les dépenses détaillées de santé), de mobiliser les équipes internes au sein de l’administration et de tester in vivo l’intérêt d’un public plus large pour ces données.
A l’issue de la journée, les responsables de l’Assurance Maladie ont pu ainsi annoncer que les données mises à disposition des participants le seraient à tous, en open data, quelques semaines plus tard.
Dans un autre registre, les hackathons organisés par le Ministère de l’Environnement s’inscrivent dans une démarche plus globale autour de la GreenTech Verte, outre les hackathons on y retrouve un incubateur de startups, des concours de datavisualisation, etc. Le hackathon est ici pensé comme l’un des moyens pour faire inter- face avec les écosystèmes tiers.
Source : OpenDataFrance - Licence : CC-BY-SA
Version : v2.0, date : juillet 2022
L'intérêt premier de la publication reste les réutilisations et donc l'appropriation des jeux de données par les acteurs du territoire. Les faire porter à connaissance est donc essentiel. Par exemple en publiant les jeux de données sur les pages thématiques publiques de son site web (comme par exemple la liste des Points d'Apport Volontaire sur la page environnement / citoyenneté...).
Une démarche d’ouverture des données en mode projet doit porter ou soutenir des initiatives de valorisation et de médiation des données : hackathons, challenges, cartoparties, rencontre de sensibilisation et formations au sujet, appels à projets et temps d’échange réguliers avec la communauté.
Réduction de la production de déchets. Les données concernées sont celles répertoriant les lieux d’apport volontaire, la liste des déchèteries et les données socio-économiques sur les activités de collecte et de traitement des déchets. L’application se destine aussi bien aux particuliers utilisateurs des services de la déchèterie et aux opérateurs publics et privés.
L’application regroupe les outils d’information et d’aide à la décision pour la réduction de production de déchet, l’accès aux déchèteries et la gestion de ces équipements. L’utilisation des ces informations doit conduire à une amélioration du service rendu aux citoyens utilisateurs de déchèteries et doit apporter une meilleure réponse aux besoins de gestion et de planification des gestionnaires de collecte.
La carte interactive du réseau d’évacuation des eaux usées d’Angers Loire Métropole est une application contenant le plan détaillé du réseau de canalisations de la métropole d’Angers.
Types d’usages : Permettra aux professionnels de prendre connaissance du réseau de canalisations afin de planifier leurs interventions. Ils disposent des points d’accès avec le diamètre des canalisations, mais aussi de l’âge du réseau par année de pose.
Fonctionnalités :
Matériaux des canalisations
Année de la pose
Dénivelé
Bornes incendies
Stations de pompage
Stations de dépollution
Regards de visite.
Optimod’Lyon et Coovia sont des applications destinées aux particuliers et aux professionnels du transport. Elles visent à l’amélioration de la circulation urbaine aussi bien pour les personnes que pour le transport de marchandises. Les utilisateurs peuvent obtenir les informations concernant la disponibilité des vélos en libre-service dans les stations, le co-voiturage, les transports publics et le trafic.
Types d’usages : Favoriser et inciter à l’usage de modes de transports alternatifs à la voiture. Cela passe par la proposition du co- voiturage, du vélo et des transports en commun afin d’inciter les gens à utiliser des moyens de déplacements moins polluants, ceci ayant un impact positif sur leur santé et permettant aussi un allègement du trafic.
Fonctionnalités :
Optimod’Lyon :
Prédiction du trafic à une heure afin de partir au meilleur moment et ainsi éviter ou limiter le temps passé dans les embouteillages ;
Fourniture à tous et partout des informations relatives à tous les modes de transports (heures de passages, disponibilité des vélos en stations et co-voiturage à proximité) ;
Gestion optimisée du fret urbain afin de livrer aux meilleures heures pour éviter de bloquer le trafic ;
Navigateur urbain pour les particuliers et les professionnels ;
Coovia :
Gestion en temps réel du nombre de co-voitureurs et gestion multimodale des transports pour optimiser les déplacements ;
Gestion automatisée des transferts d’argent entre utilisateurs du covoiturage ;
Possibilité de réservation de plusieurs trajets en une seule fois ;
Proposition automatique des points de rendez-vous les plus pertinents ;
Notifications pour prévenir de nouveaux messages et les réservations ;
Communication entre utilisateurs via une messagerie instantanée ;
Covoiturage en horaires d’équipes ;
Un espace profil contenant davantage d’informations.
Qui dit miam ? est une application qui se donne pour mission d’informer les parents d’élèves sur ce qui est servi à leurs enfants par la restauration scolaire, avec le détails des ingrédients de chaque menu.
Types d’usages : Sensibiliser les parents à l’équilibre nutritionnel. Renseigner les parents sur le contenu des repas servis à leurs enfants dans les écoles maternelles et élémentaires. Les parents ont accès au menu du jour avec les allergènes et aliments bio qui le composent. L’application fonctionne également pendant les périodes de vacances scolaires pour les repas servis dans les centres de loisirs.
Fonctionnalités :
Accès à la liste des ingrédients par plat ;
Être alerté lorsqu’un aliment est présent dans un plat ;
Notifications pour être tenu informé des évènements de la restauration scolaire;
Outil de contribution pour échanger avec le restaurateur ;
Qucit est une entreprise qui propose d’améliorer les applications de transport. Les particuliers connaissent le nombre de vélos disponibles dans les stations et les places de stationnement libres pour les véhicules motorisés. Les gestionnaires des parcs de stationnement et de vélo sont des informations précieuses pour offrir un service optimum.
Types d’usages : Améliorer la disponibilité et la qualité des vélos en libre-service en se basant sur les données de fréquentation des stations pour les équilibrer en détectant les pannes le plus tôt possible afin d’éviter toute immobilisation prolongée des vélos. Diriger les conducteurs vers la meilleure solution de stationnement selon des critères fixés par eux en basant sur les données de prédiction de trafic et des places disponibles afin de réduire le trafic et donc la pollution générée par les embouteillages et le temps passé à chercher une place.
Fonctionnalités :
Être informé de la disponibilité de vélos ou non dans la station de son choix ;
Déposer le vélo dans une station disposant de places libres afin de ne pas perdre de temps à chercher ;
Se garer facilement (dans la rue, en parking collectif ou de particulier à particulier) selon ses critères et ainsi ne pas perdre de temps dans la recherche d’une place.
Quoi ?
Atelier créatif : à partir de données fournies pour l’occasion, concourir pour faire germer des idées d’usages innovants
Qui ?
Équipes projets d’univers hétérogènes ; un développeur par groupe indispen- sable, graphistes et designers très appréciés
30 à 100 participants répartis en équipes de 3-7
Combien de temps ?
Préparation : Minimum une semaine Animation : Une journée minimum ; idéalement 2 jours nuit comprise.
Suivi : tout dépend de vous...
Qu’est-ce que cela produit ?
Des maquettes d’usage voire des protos fonctionnels
Crée de la rencontre ; fait naître des équipes
Fait ressortir les compétences de chacun
Effet de communication sur des cercles éloignés
L'Infolab est un espace d'accueil et de rencontre pour partager et comprendre, transformer voire bâtir avec les données numériques : des objets, des projets, des visions... L’Infolab met à disposition
Source : OpenDataFrance - Licence : CC-BY-SA
Version : v2.0, date : juillet 2022
La sensibilisation, l’acculturation, la formation
L’incubation de projet
La création de connaissances, et les modalités de discussion, concertation débat.
Dans l'environnement numérique, un Infolab contribue ainsi à découvrir toute la richesse du monde des données numériques : chercher, voir, découvrir, manipuler, collecter, produire des données. Il permet également d'accompagner les projets en apportant un cadre et des ressources, en hébergeant, facilitant voire proposant des formations, rencontres, conférences, groupes de travail, etc.
Les Infolabs se caractérisent également par la défense de valeurs :
L'Infolab est un espace d'accueil ouvert. Il recherche la diversité et la complémentarité des publics, des talents, et des envies. Un Infolab est destiné à tout le monde !
L'Infolab est un espace accessible. Il n'est pas nécessaire d'avoir fait de longues études pour comprendre et y partager des choses.
L'Infolab privilégie le collectif et la collaboration. Le croisement est à la source des idées les plus neuves et les plus enrichissantes.
Face à l'enjeu de démocratisation des données, les Infolabs contribuent à
redistribuer au plus grand nombre un pouvoir d’agir avec et sur les données plutôt que renforcer le pouvoir de ceux qui présentent déjà une forte maturité sur ce sujet
développer un écosystème riche et ouvert plutôt que maintenir des expertises en vase clos et des hyperspécialisations
favoriser une appropriation large par l’ensemble du tissu économique plutôt que la naissance de monopoles industriels
contribuer à une réelle appropriation par l'économie sociale et solidaire plutôt que des services ciblés pour citoyens aisés
Les particuliers, qui peuvent découvrir les données, participer aux débats, développer des projets personnels, tester des objets connectés, etc.
Les organisations (entreprises, associations, acteurs publics, etc.), qui ont aussi intérêt à (re-)découvrir leurs données et celles des autres, souhaitent incuber un projet, se former, détecter des compétences, faire tester un service
Les chercheurs, les journalistes, qui recherchent des données mais aussi des compétences pour les faire parler, les publier, etc.
Les producteurs de données qui souhaitent valoriser leurs données et avoir des retours de leurs usagers
Les communautés d’usages ou métiers (sportifs, généalogistes, botanistes, astronomes, randonneurs, cartographes, amateurs comme professionnels de tout crins), qui souhaitent travailler ensemble sous l’angle des données
La Scop La Péniche à Grenoble est à la fois une espace de co-working et un Infolab organise régulièrement des événements pour accompagner le développement de la culture des données.
Source : OpenDataFrance - Licence : CC-BY-SA
Version : v2.0, date : juillet 2022
La Loi pour une République Numérique rend obligatoire la publication des données en open data pour les collectivités de plus de 3 500 habitants (et de plus de 50 agents). Les collectivités territoriales qui accompagnent les collectivités de petites ou moyennes tailles (ATD) doivent ainsi identifier les collectivités cibles. Voici quelques conseils pour procéder à leur identification.
Charger le fichier au format Excel (attention il est assez volumineux puisqu'il détaille les 36.500 communes de france)
Dans Excel, sélectionner tout le document (bouton en haut à gauche) et dans la barre de menu choisir "Données/filtre/filtre automatique"
Choisir le sélecteur qui convient le mieux (par exemple "région" pour les communes d'une région) et sélectionner la région concernée. La liste n'affiche plus que les communes de la zone géographique considérée.
Dans le champ "nb d'habitant", sélectionner Tri par ordre décroissant.
Sélectionner les communes de plus de x habitants (3500 pour le minimum, un autre seuil si l'on souhaite traiter des communes de taille supérieure) :
De la ligne 2 à la lignes nnn, les Communes qui apparaissent respectent les critères de sélection (par exemple : région x et nb habitant supérieur au seuil).
Les sélectionner par copier/coller. Les coller dans un autre fichier de traitement. Ne pas modifier le fichier source pour une réutilisation ultérieure.
Cela donne en copie d'écran :
Cette source est un peu plus difficile à exploiter.
Commune : http://carto.observatoire-des-territoires.gouv.fr/#s=2013;v=map40;i=pop_rp.pop;l=fr
EPCI : http://carto.observatoire-des-territoires.gouv.fr/#s=2013;v=map41;i=pop_rp.pop;l=fr
En haut à droite, utiliser le bouton « imprimer/exporter »
Une fenêtre s’affiche, cliquer sur « exporter les données » à droite.
faire l'export au format Excel.
faire la suite des traitements comme indiqué ci-dessus pour le fichier de l'INSEE.
En version excel 95, le fichier exporté sera tronqué au-delà des 16.000 premières lignes. Penser à le réenregistrer en version 97/2003 ou *xlsx
Le décret fixant le seuil minimal d'agents à 50 agents pour que l'obligation d'ouverture des données s'applique est paru le 28 décembre 2016. La DGCL publie régulièrement les chiffres clés des collectivités territoriales permettant d'identifier les collectivités territoriales répondant à ce critère.
Source : OpenDataFrance - Licence : CC-BY-SA
Version : v2.0, date : juin 2022
Une cartopartie est une balade urbaine qui vise à arpenter une zone géographique à plusieurs, afin de produire des données géo-référencées. Cet atelier, initié par la communauté OpenStreetMap, est également organisé par des collectivités au sein de dispositifs de participation citoyenne qui mettent en œuvre des technologies numériques : métrologie citoyenne sur la qualité de l’air, sur l’environnement sonore, inventaire d’arbres remarquables, recensement des services d’hyperproximité, des défibrillateurs etc...
Les équipes sont organisées pour quadriller le secteur à cartographier. Les données sont collectées en petit groupe sur des cartes papier préparées préalablement (secteurs ou rues affectés à chaque groupe). Ensuite, tous les participants se retrouvent dans un lieu commun pour saisir les données récoltées, en général sur OpenStreetMap, et les publier. La réutilisation de ces données dépend d'applications ou de services qui pourront être mise en œuvre :
extraction et publication sur un portail open data : geodatamine.fr
création d'une carte de ville sous OSM : https://maposmatic.osm-baustelle.de/about/
Handicap : Handimap.org, openmap.org
https://movilab.org/wiki/Cartopartie
Cet intéressant article restitue l'étude de différentes cartoparties menées sur les villes de Pornichet, Nantes et Rennes. À travers une analyse croisée, elle s’attache à tracer les contours de cette forme de balade urbaine collective « cartopartie » et notamment à montrer comment les acteurs urbains articulent les espaces numériques avec les ateliers présentiels. Enfin elle s’intéresse à comment cet ensemble hybride est pratiqué par les participants.
Source : OpenDataFrance - Licence : CC-BY-SA
Version : v2.0, date : juin 2022
Dispositifs permettant d’engager le débat avec les citoyens à partir de données factuelles. Ils peuvent prendre la forme de tableaux de bord interactifs sur le site de la collectivité ou d'animations spécifiques avec la fourniture de données, brutes ou interprétées, pour étayer les débats et les décisions.
Des tableaux de bord et des représentations graphiques pédagogiques (dataviz) pour comprendre l'information obtenue grâce à une exploitation des données, même pour un public non initié
Des tableaux de bord "honnêtes", non biaisé ni manipulateurs
Des données justes, complètes, de qualité
Des données brutes associées et en open data (en entrée et en sortie)
Le dispositif >
Les données partagées >
Les résultats >
3.4 Observatoires nationaux
Couverture télécom
Crise sanitaire
Source : OpenDataFrance - Licence : CC-BY-SA
Version : v2.0, date : juillet 2022
Le tiers-lieu est une notion introduite en 1989 par le sociologue Ray Oldenburg. Il s'agit de lieux hybrides, entre espace personnel et espace ouvert, domicile et travail, convivialité et concentration, adaptés aux nouveaux usages d'un style de vie urbain, individualisé et mobile.
Les tiers-lieux réunissent un certain nombre de conditions logistiques permettant les rencontres informelles et favorisant la créativité issue des interactions sociales, notamment à travers l’ouverture et sa fertilisation, la flexibilité, la convivialité et l’accessibilité. Les amis occasionnels, les habitants d’un quartier, les professionnels d’un secteur, peuvent s’y retrouver et en faire le carrefour de leur communauté.
Les tiers-lieux sont destinés à être des espaces physiques de rencontres entre personnes et compétences variées qui n'ont pas forcément vocation à se croiser en dehors de cet espace. Les bibliothèques et médiathèques se transforment depuis une dizaine d'années pour devenir de tels espaces, autour de leur cœur d'action publique. Dans de nombreux cas, ces espaces intègrent des programmes de médiation numérique.
C'est une forme d'accompagnement qui désigne la mise en capacité de comprendre et de maîtriser les technologies numériques, leurs enjeux et leurs usages. Elle met en œuvre un accompagnement qualifié (personnes formées à la médiation) et de proximité des individus et des groupes (habitants, associations, entreprises, élèves, étudiants, parents, professionnels...) dans des situations de formation tout au long de la vie.
Elle participe ainsi à développer la culture numérique de tous, pour pouvoir agir dans la société numérique. Elle est un levier de lutte contre l'illectronisme et ses conséquences sur l'iniquité d'accès aux services publics. Elle favorise les coopérations utiles aux réalisations et aux innovations en faveur des Communs.
Les acteurs publics qui publient des données devraient aussi accompagner les acteurs du territoire, qu’ils soient internes ou externes, à la culture des données. La culture des données est à la croisée d'autres cultures : médiatique, informatique, statistique, mathématique...
Avoir une culture des données de base passe par une bonne maitrise du vocabulaire et aussi une prise de conscience des acquis qui peuvent être mobilisés dans chacune des disciplines mentionnées ci-dessus en faveur d'un travail sur les données. C’est également savoir paramétrer son environnement informatique, savoir produire ou lire une datavisualisation, ou encore comprendre les effets des règles d’un algorithme.
A ce jours les acteurs publics ont des compétences bien identifiées dans d’autres domaines du numérique tel que l’aménagement ou la productions d’un patrimoine cartographique. Dans le domaine de la culture des données, ce sont aux acteurs publics de s’auto-saisir de cet enjeu pour favoriser le développement de la culture des données auprès de leurs différents interlocuteurs.
Les Tiers-lieux et les acteurs de la médiation numérique sont de potentiels relais de la culture des données. Quand le partage et le travail des données se fait dans des espaces ouverts à différents profils de la population, ils sont propices à l’émergence de services innovants.